Cosmopoésie



Aurore roséale et coucoulements de coucous,


Aujourd'hui, au petit matin, les premiers coucous coucoulèrent au loin et leurs chants tranquilles transpercèrent les fraîches frondaisons perlées de la rosée de l'aurore,
Des êtres s'extirpaient tranquillement tandis que d'autres se terraient paisiblement, ainsi allait la Vie sur Terre,
Le jour et la nuit, le Soleil et la Lune, l'ombre et la lumière, le mal et le bien, Dieu et Satan, la chenille et le papillon, la Vie après la Mort, Nous et le Cosmos,
Dans ce décor gigantesque et sous l'ampleur du vide, l'Esprit cherchait un perchoir pour calmer ses vertiges, comme le corps trouva un refuge contre les froids polaires ou les dents de sabre,
Car l'Esprit est un chercheur, la Pensée est galopante,
Les mots ne suffisent plus aux concepts quand ceux-ci sont changés,
En d'autres termes, les mots ne servent que les concepts admis,
De nouveaux concepts engendrent donc inéluctablement de nouveaux mots :

A l'aune d'une renaissance, un matin d'Avril, les premiers coucous coucoulèrent dans le lointain et leurs "hou hou" firent frémir les frêles feuillages perlés de l'aurore roséale,
Des Humanoïdes s'éveillaient dans l'aube naissante et fragile tandis que d'autres rentraient communier des étoiles plein les yeux, ainsi allait la Vie sur Terre,
Jour Nuit Soleil Lune Ombre Lumière Mal Bien Satan Dieu Chenille Papillon Cosmos,
Éternité ?
La Vie est une énergie immuable qui retourne dans l'énergie du "Tout", elle-même immuable et éternelle, n'est-ce pas cela l'éternité ?
À travers cet infini paysage, par delà les cieux, par dessous les galaxies, en deçà de l'Univers, La Pensée s'était laissée guider pour accéder à son plus haut niveau d'Imagination, l'Inimaginable, Dieu !
Que faire quand la « Question Dieu » se pose à la Conscience naturellement ?
À part y réfléchir...




L' Être des Étoiles, ou la Loi du Cosmos,


L'Humanoïde est un Être des Étoiles, il est bâti dans un pentagramme,
Au commencement, il n'a d'yeux que pour la Terre, pour éviter les précipices,
Mais très vite, à l'abri du danger, il lève le regard et désigne les astres,
Il cherche à savoir,
Il leur donne des noms, Soleil, Lune,
Il conçoit une conception, Dieu,
Il est dans l'obligation de se situer dans ce « Tout »,
Il en fait une philosophie appelée Religion,
Mais cela n'est en fait qu'une Loi Universelle du Cosmos, se situer dans le « Tout »,
Elle est une Loi indispensable à l'Harmonie des Vies dans le Cosmos,

Malheureusement, cette Loi du Cosmos fut bafouée, vidée de sa quintessence, mythifiée, décrédibilisée, ridiculisée, 
Par des Humains en soutane, puis par des Humains en robes noires,
Puis l'esprit de la Science vînt parachever l'œuvre de démantèlement,
Car le Rationalisme est par essence contre Dieu !!!


Les étoiles dardaient dans les Cieux ne laissant pas insensibles les Curieux qui s'y attardaient,
La nuit avait envahi la plaine invitant sournoisement les Humanoïdes à se cacher d'elle,
Des bruits couraient à son sujet, tantôt loup-garou, tantôt vampire,
Tantôt la Peur, tantôt autant de Peur, la Peur à tous les temps, la Peur, la Peur, la Peur,
Et de ce fait, l'Humanoïde avait perdu tout contact avec ses Nuits, il les fuyait,
Ou se réfugiait en des lieux très éclairés et très bruyants comme si cela était sa vraie nature,
Lui, L'Être des Étoiles, tournoyait autour d'un brasier qui lui chauffait les pieds,
Mais sa Pensée prenait feu, trop tournée vers le brasier, plus assez vers les astres,
Seuls quelques illuminés appelés « Astronomes » s'enquéraient du sort des galaxies et de leurs habitants,
Certains parlaient des Vénusiens, d'autres des Ummites, d'autres encore de petits gris, et bien d'autres hypothèses planaient au-dessus de nos têtes sans pouvoir « piquer » sur Nos Consciences tournées vers le brasier,
Pourtant, d'après les dernières probabilités établies par la Science, il ne faisait plus de doute,
L'Univers devait grouiller de Vie !!!


L'Humanoïde est un Être des Étoiles, il est bâti dans un pentagramme,
Voilà pourquoi il se retourne vers le « Tout » en dernière instance, « Dieu », naturellement,
Car Seul le « Tout » est sa référence harmonique naturelle, en d'autres termes,
Seulement quand il est en accord avec le « Tout » alors, il est en accord avec lui-même et tous les autres, 
Ceci est la Loi du Cosmos,



L'Osmose


En deçà du Cosmos naît l'Osmose,
« Un pays où nul n'est interdit de séjour » Julos Beaucarne
Un principe physico-spirituel qui mêle corps et âme dans une parfaite symbiose,
Car le corps Humain ne peut marcher sans Esprit, sinon il devient fou et désarticulé,
Le corps réclame ardemment l'Esprit pour que celui-ci le guide dans cet infini,
Le corps, Seul, est une boule de chair qui aurait vite fait de glisser sur les glaciers,
L'Esprit lui a apporté les pitons et les mousquetons, les piolets et les baudriers,
Mais pas assez d'Esprit encore, pour qu'il conserve un brin d'humilité,

En deçà du Cosmos naît l'Osmose,
La réconciliation de l'être avec le « Tout », l'Apothéose,




Le Credo



La Vérité est notre chemin, la Clarté de l'Esprit est notre sauveur,
L'Amour est notre vecteur, pour communiquer avec le "Tout",




La Culture


La Culture, c'est

Un Amas poussiéreux de Savoir,
Des Idées qu'on range sur l'Étagère pour mieux les Oublier,
Des Dogmes qu'il faut Réciter sans même les Comprendre,

Toutes ces dates de Marignan à Waterloo, de Hastings à Verdun, rien que pour des Guerres,
Autant les regrouper en une seule pour cacher la misère,
Quel fat savoir pour recommencer la même Guerre,

Quel embrouillamini de Haine, d'Horreur et de Violence,
Dont nous berce l'Histoire, de 8 à 18 ans, pour faire de nous de bons soldats,
Adolescence marquée par les sangs coulés, homme foudroyé, patient anglais,
Agatha Christie ou de Villier, Huxley ou Wells,

Comment pouvions-Nous imaginer la Paix avec seulement la Guerre en souvenir ?

Ce Truc bidule Machin Chose, c'est la Culture :
Une Science qui apaise les esprits les moins dociles, « l'os à rogner »,
Une dissidente encadrée, respectée, fêtée, vénérée, choyée, mise sous verre,
Des morts que nous agitons par les bras afin qu'ils divertissent,

La Culture, c'est aussi et avant tout de l'Endoctrinement !!!

Les premiers Ministères de la Culture furent mis en place sous des Dictatures, Franco, Hitler, Staline, (voir ou écouter conférences gesticulées de Franck Lepage)

Tout ce qui sera reconnu « Culturel » perdra de sa Force Politique,
Car la Culture devient jeu de l'Esprit, et non plus jeu Politique,
D'où l'évanouissement des pensées derrière la beauté des vers,
L'effondrement du sens critique pour la plasticité des mots,




Le Joueur Généreux, 
(Spleen de Paris), BAUDELAIRE


Hier, à travers la foule du boulevard, je me sentis frôlé par un Etre mystérieux que j'avais toujours désiré connaître, et que je reconnus tout de suite, quoique je ne l'eusse jamais vu. Il y avait sans doute chez lui, relativement à moi, un désir analogue, car il me fit, en passant, un clignement d'oeil significatif auquel je me hâtai d'obéir. Je le suivis attentivement, et bientôt je descendis derrière lui dans une demeure souterraine, éblouissante, où éclatait un luxe dont aucune des habitations supérieures de Paris ne pourrait fournir un exemple approchant. Il me parut singulier que j'eusse pu passer si souvent à côté de ce prestigieux repaire sans en deviner l'entrée. Là régnait une atmosphère exquise, quoique capiteuse, qui faisait oublier presque instantanément toutes les fastidieuses horreurs de la vie; on y respirait une béatitude sombre, analogue à celle que durent éprouver les mangeurs de lotus quand, débarquant dans une île enchantée, éclairée des lueurs d'une éternelle après-midi, ils sentirent naître en eux, aux sons assoupissants des mélodieuses cascades, le désir de ne jamais revoir leurs pénates, leurs femmes, leurs enfants, et de ne jamais remonter sur les hautes lames de la mer. Il y avait là des visages étranges d'hommes et de femmes, marqués d'une beauté fatale, qu'il me semblait avoir vus déjà à des époques et dans des pays dont il m'était impossible de me souvenir exactement, et qui m'inspiraient plutôt une sympathie fraternelle que cette crainte qui naît ordinairement à l'aspect de l'inconnu. Si je voulais essayer de définir d'une manière quelconque l'expression singulière de leurs regards, je dirais que jamais je ne vis d'yeux brillant plus énergiquement de l'horreur de l'ennui et du désir immortel de se sentir vivre. Mon hôte et moi, nous étions déjà, en nous asseyant, de vieux et parfaits amis. Nous mangeâmes, nous bûmes outre mesure de toutes sortes de vins extraordinaires, et, chose non moins extraordinaire, il me semblait, après plusieurs heures, que je n'étais pas plus ivre que lui. Cependant le jeu, ce plaisir surhumain, avait coupé à divers intervalles nos fréquentes libations, et je dois dire que j'avais joué et perdu mon âme, en partie liée, avec une insouciance et une légèreté héroïques. l'âme est une chose si impalpable, si souvent inutile et quelquefois si gênante, que je n'éprouvai, quant a cette perte, qu'un peu moins d'émotion que si j'avais égaré, dans une promenade, ma carte de visite. Nous fumâmes longuement quelques cigares dont la saveur et le parfum incomparables donnaient à l'âme la nostalgie de pays et de bonheurs inconnus, et, enivré de toutes ces délices, j'osai, dans un accès de familiarité qui ne parut pas lui déplaire, m'écrier en m'emparant d'une coupe pleine jusqu'au bord: ' « A votre immortelle santé, vieux Bouc» Nous causâmes aussi de l'univers, de sa création et de sa future destruction; de la grande idée du siècle, c'est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l'infatuation humaine. Sur ce sujet-là, Son Altesse ne tarissait pas en plaisanteries légères et irréfutables, et elle s'exprimait avec une suavité de diction et une tranquillité dans la drôlerie que je n'ai trouvées dans aucun des plus célèbres causeurs de l'humanité. Elle m'expliqua l'absurdité des différentes philosophies qui avaient jusqu'à présent pris possession du cerveau humain, et daigna même me faire confidence de quelques principes fondamentaux dont il ne me convient pas de partager les bénéfices et la propriété avec qui que ce soit. Elle ne se plaignit en aucune façon de la mauvaise réputation dont elle jouit dans toutes les parties du monde, m'assura qu'elle était, elle-même, la personne la plus intéressée à la destruction de la superstition, et m'avoua qu'elle n'avait eu peur relativement à son propre pouvoir, qu'une seule fois, c'était le jour où elle avait entendu un prédicateur, plus subtil que ses confrères, s'écrier en chaire: «Mes chers frères, n'oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu'il n'existe pas!» Le souvenir de ce célèbre orateur nous conduisit naturellement vers le sujet des académies, et mon étrange convive m'affirma qu'il ne dédaignait pas, en beaucoup de cas, d'inspirer la plume, la parole et la conscience des pédagogues, et qu'il assistait presque toujours en personne, quoique invisible, à toutes les séances académiques. Encouragé par tant de bontés, je lui demandai des nouvelles de Dieu, et s'il L'avait vu récemment. Il me répondit, avec une insouciance nuancée d'une certaine tristesse: «Nous nous saluons quand nous nous rencontrons, mais comme deux vieux gentilshommes, en qui une politesse innée ne saurait éteindre tout à fait le souvenir d'anciennes rancunes. » Il est douteux que Son Altesse ait jamais donné une si longue audience à un simple mortel, et je craignais d'abuser : Enfin, comme l'aube frissonnante blanchissait les vitres, ce célèbre personnage, chanté par tant de poètes et servi par tant de philosophes qui travaillent à sa gloire sans le savoir; me dit: «Je veux que vous gardiez de moi un bon souvenir; et vous prouver que Moi, dont on dit tant de mal, je suis quelquefois bon diable, pour me servir d'une de vos locutions vulgaires. Afin de compenser la perte irrémédiable que vous avez faite de votre âme, je vous donne l'enjeu que vous auriez gagné si le sort avait été pour vous, c'est-à-dire la possibilité de soulager et de vaincre, pendant toute votre vie, cette bizarre affection de l'Ennui qui est la source de toutes vos maladies et de tous vos misérables progrès. jamais un désir ne sera formé par vous, que je ne vous aide à le réaliser; vous régnerez sur vos vulgaires semblables; vous serez fourni de flatteries et même d'adorations; l'argent, l'or, les diamants, les palais féériques, viendront vous chercher et votre prieront de les accepter; sans que vous ayez fait un effort pour les gagner,  vous changerez de patrie et de contrée aussi souvent que votre fantaisie vous l'ordonnera; vous vous soûlerez de voluptés, sans lassitude, dans des pays charmants où il fait toujours chaud et où les femmes sentent aussi bon que les fleurs, et caetera, et caetera ... », ajouta-t-il en se levant et en me congédiant avec un bon sourire. Si ce n'eût été la crainte de m'humilier devant une aussi grande assemblée, je serais volontiers tombé aux pieds de ce joueur généreux, pour le remercier de son inouïe munificence. Mais peu à peu, après que je l'eus quitté, l'incurable défiance rentra dans mon sein; je n'osais plus croire à un si prodigieux bonheur, et, en me couchant, faisant encore ma prière par un reste d'habitude imbécile, je répétais dans un demi-sommeil «Mon Dieu/ Seigneur, mon Dieu/ faites que le diable me tienne sa parole/»
Charles Baudelaire,  Spleen de Paris, Le joueur généreux



La Procession

 


Deux humanités s'entremêlaient dans ce cordon lumineux qui sillonnait les terres du globe, celle qui fonçait et celle qui se convulsait, mais cette dernière était prise dans le flux continu et incessant de l'autre et ne semblait pas pouvoir arrêter ce train fou précipitant le monde vers un sombre horizon,
Dans le feu de l'action, les humains se consumaient, aveuglés par les néons et les incendies, absorbés par les dictons et les qu'en dira-ton, enfermés dans une matrice exiguë, qui ne laissait plus place au doute, d'où le sang suppurait pourtant, au nom de la Liberté et de la Démocratie, Nous consentions lâchement à ce charnier, Nous étions assis sur un brasier, car tôt ou tard notre pleutrerie serait dévoilée, Ou avions-nous déjà abdiqué ?
Nous prenions un étrange virage que personne ne semblait vouloir remarquer, La procession s'étendait sur toute la planète malgré les divergences politiques, religieuses, philosophiques, artistiques, La matrice englobait tout, ou presque, Elle avait un appétit féroce et sans limite, son but était de canaliser tous les esprits subversifs qui pouvaient corrompre la doctrine dominante par tous les moyens à sa portée, et ils étaient si nombreux qu'ils n'étaient plus perçus comme tels,
La foule se gonflait et marchait silencieusement vers des sentes étroites où la bousculade serait inévitable, pour atteindre un sommet si grand en orgueil, et si petit en idées, alors qu'autour culminaient bien d'autres monts aux chemins dégagés par des esprits lumineux, tels que Krishnamurti ou Camus ou Jean Pierre Petit, dont les cimes se trouvaient cachées par un brouillard électrique et hallucinogène, Tout le monde se fourvoyait dans le sang et l'horreur sans admettre sa lâche implication, 
C'était une longue procession vers l'inhumanité,


Esprit, où es tu ?

L'Esprit est lourd, encombré du "Vouloir", du "Devenir", de l'Ambition,
L'Esprit doit se libérer de tous ces concepts pour atteindre la Clairvoyance,
L'Esprit n'a pas d'Ego, il est le fruit du Cosmos, il suit simplement la Loi du Cosmos,
De là à dire que Nous sommes tous dotés du même Esprit, au commencement,
Seulement, nous ne lui donnons pas la même nourriture spirituelle, ou pas du tout,
Alors l'Esprit se met à divaguer, à boire, à délirer, il invente l'Ego pour remplacer Dieu,
Il prend la place de Dieu et flatte son Ego, il est le Chef, le Roi, le Président,
Mais il n'est que le petit Dieu des Humanoïdes, et il a quitté sa relation au Cosmos pour asservir son peuple ; il a enfreint la Loi du Cosmos,

Esprit, Réveilles-toi, éveilles-toi, sors de ta coquille, de tes carcans, brises les chaines,
Abandonnes le Passé, fais fi de ta mémoire, pour une fois, libères-toi,
Cherches ton Double et suis le jusqu'à la fin des temps, car il est Dieu en toi,
Et ton Double ne peut mal agir car il est sous l'emprise de la Loi du Cosmos,
Il est la "vue", l'intuition, la prescience d'esprit, la prémonition, le "ressenti",
Il est l'instinct premier non-entaché des perversions du conditionnement,

Esprit, il faut Nous éteindre la flamme de l'Ambition pour comprendre qui Nous sommes,
Car l'Ambition Nous fait exister au sein de la "Matrice" mais non point au sein du Cosmos,
L'Ambition dénature les rapports, insuffle luttes et jalousies, elle est "cruelle" ; elle ne permet pas une bonne Conscience du Cosmos puisqu'elle est prête à en sacrifier des morceaux, à en souiller les Lois, au nom d'une soi-disant "réussite",

Il faut tuer l'Ego pour faire naître le réel Esprit,

Le réel Esprit ne pense plus pour lui, mais par lui,


La Minute de Silence

Le Monde tourne, la Terre tremble, les corps dansent, les pieds dérapent sur la sanie, les mains s'accrochent aux restes, les regards se perdent dans le vide, les têtes s'entrechoquent, les âmes s'échouent au bord du précipice, les matériaux s'effritent, les idéaux s'endorment, la Noosphère est malade, la Pensée ne Pense plus, trop souvent soumise à l'Action,
La Terre réclame notre Amour, notre Silence, délicatesse et tendresse, émerveillement et hyper-attention, Donnons-lui sa minute de Silence avant que Son heure de gloire ne sonne !!!



L'homme-Machine


Le Progrès, le Progrès, le Progrès !!!

Vaste plaisanterie ! Où voyez-vous le Progrès ?

Dans le feu ? Pourquoi ? Pour avoir chaud ? A partir de quand avons-nous oublié que pour se réchauffer il suffisait de s'Aimer, de s'entrelacer les uns les autres ? Le feu n'est que la première marque d'un manque d'Amour entre les humains !!!

Dans la roue ? Pourquoi ? Pour aller plus vite ? Pour quoi faire ? A quoi cela sert ? A qui cela sert ?
Après quoi court-on ? Pas après la Vie ! Car la Vie est dans le présent et seulement dans celui-ci.

Dans le moteur ? Toujours pour aller plus vite, plus nombreux, plus loin, et sans effort. Mais d'où nous vient cette frénésie à battre la campagne dans tous les sens au point de la rendre désertique ? L'Amazonien est tranquille dans sa forêt,

Dans la pince ? Dans la fourchette ? Dans la grue ? Dans le pinceau ? Dans le tracteur ? Dans la brosse à dent ? Dans le drone ? Dans le lave-vaisselle ? Dans le satellite ? Dans le frigidaire ? Dans la fusée ? Dans le computer ? Dans la Machine ?

Que sommes-nous devenus ? Osons nous regarder en face : un homme-Machine !
Nous ne sommes plus que l'ombre de nous-mêmes, dotée de tout un équipement sophistiqué qui est censé remplacer l'original mais qui ne vaut pas un clou, Nous sommes complètement déconnectés de notre point d'origine : Mère Nature,

Comment voir le progrès dans une telle aliénation, une telle dépendance, un tel asservissement au monde des Machines ? Nuit et jour, nous vivons au rythmes des machines, nous sommes sous leur joug,
"Matrix", Fiction ou réalité ?

Réveillons-nous, émergeons de ce monde glauque, gris, sale, polluant, bruyant, meurtrier, inhumain,
Lâchons les Machines, reprenons-nous la main !
L'homme qui valait trois milliard ne vaudra plus un clou bientôt ! Car le Monde n'est pas une Marchandise, le Cosmos n'est pas à vendre ! Toute cette logique puérile va s'effondrer au pied de l'Univers et disparaître sans laisser beaucoup de traces, car elle n'est pas en accord avec les lois du Cosmos, Seules les choses faites dans l'harmonie Cosmique résistent au temps, comme peut-être les pyramides...

Il nous faut revenir à la source, à nos origines, à "l'état primordial", à l'illumination,



L'homme Spirite 

Il voit tout, il entend tout, il est au centre de tout,
Plus il comprend, moins il écrit,
Il tend vers un certain mutisme, et communique par télépathie, par l'Esprit,
Il ne raconte plus les choses, il les vit pleinement,
Il a quitté ce monde de la Matière pour un monde moins tranchant, moins meurtrier, plus adéquate, la ouate,
Il navigue sans voile, il vole sans aile, il fusionne avec le Tout sans-cesse et sans tourment,
Il est sans être et ne se manifeste que dans l'Amour du Tout,
Il est notre ultime recours, notre sauveur, notre Jésus-Christ, notre Bouddha, notre Mohamed,
Il est l'être Spirituel qui se révèle en chacun de nous, quand nous éteignons le mental,
Eteindre le mental, éteindre l'ego, éteindre le "je", et étendre le Nous, la Conscience Unique,

Pour faire ce "travail" sur soi, il faut déjà admettre la séparation entre le "je" et la Conscience Unique, ou du moins commencer à ressentir que quelque chose d'autre, nous parle, autre que le "je",

Quelque chose de plus profond, qu'on a depuis tout petit en nous, et qu'on est capable de discerner quand on comprend les choses dans leur ensemble, Cette chose plus profonde, c'est l'Amour du Tout, cette vibration qui offre la survie à l'humain mais dont il ne sait plus se servir, ou si mal,
Nous faisons tous l'expérience, dès les plus jeunes âges, de cette révolte de la Conscience Unique face à cet emprisonnement mental, mais au fur et à mesure que le "je" se développe, ce que l'éducation nationale s'évertue à faire, nous passons sous la domination de ce "je" et de tous les futurs qu'il propose. Nous entrons alors sous la domination  du temps à entrevoir toujours un futur plus radieux, à espérer, à courir après, à souffrir, à vieillir, Nous décrochons totalement pendant l'adolescence de ce rapport à la Conscience Unique pour n'être plongé que dans ce petit monde du "je", attitude pleinement égocentrique, avec les histoires d'amours : la tragédie du "je" !

Mais voilà, on a plus vingt ans, on a pris du recul, beaucoup de recul, jusqu'à se perdre parfois,
Mais on est toujours revenu, et à priori, pour mieux voir à chaque fois,
Soyez chercheur, ne vous découragez pas de chercher, la Vérité est cachée, en nous,


Dernière Vision

Après avoir écouté avec grande attention quelques conférences de Nassim Aramein, auteur de la théorie du champ unifié, qui explique qu'il y a de l'information qui circule partout, dans chaque proton, que l'univers est connecté, je me suis alors dit que la Conscience était là. Ce que nous appelons Conscience, Conscience Universelle, Conscience Unique, quand nous ressentons que nous sommes tous les mêmes au plus profond de nous-mêmes, c'est cette information qui nous traverse tout le temps, la Conscience (Divine), qui est identique pour tout le monde dans tout l'univers, dans toute la Création, et nous ne sommes que des récepteurs-émetteurs de cette information. A la différence des minéraux, des végétaux, des animaux, notre "antenne" est plus perfectionnée pour décrypter cette information, c'est bien là l'évolution qui existe depuis que l'humanoïde est ! A l'heure actuelle, il n'est pas difficile de Voir tous les parasitages que subit cette antenne, au point qu'ici bas l'humanoïde est connecté à la matrice, ce qui le fait devenir humain, un déconnecté de la Source, d'où ce monde chaotique où nous nous comportons comme des animaux plus que méchants, grâce à Darwin, sans comprendre que nous sommes bien plus que cela puisque nous sommes une résultante de l'évolution. Nous sommes l'humanoïde ! Cherchons le mode d'emploi !!! Car cela semble nous amener ailleurs...
Comprenons que nous vivons ni plus ni moins comme des bêtes féroces très évoluées mais non comme des humanoïdes. Exemple : un humanoïde en pleine forme en ce moment, Pralad Jani, auquel Nassim Aramein fait aussi allusion, ayant lui-même expérimenté cette voie-là, ne se nourrit plus ni ne boit plus depuis l'âge de 8 ans ; il en a aujourd'hui 78 et semble être en pleine forme, tous les organes sains sans signe de vieillissement, vu pendant une expertise médicale des plus poussée (voir Lumière). Pour moi, il est un témoin sur Terre pour nous montrer la voie. C'est à dire : quand l'humanoïde s'est complétement reconnecté à la Source, il en résulte qu'il n'a plus besoin de rien pour vivre dans la joie ! Dur à avaler, au départ, quand on vit dans une matrice qui indique tout le contraire, société de la sur-consommation, tout à l'extérieur et de préférence monnayable. Et bien non, La Vérité est ailleurs, elle est partout, à nous de nettoyer notre antenne afin de mieux recevoir les informations. Nous voyons bien que notre évolution personnelle n'est qu'un flux d'informations permanent






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